Pour la première fois, les magasins français d’Okaïdi, Oxybul, Jacadi et ÏDKIDS proposent en même temps des ÏDTROC, les dépôts-ventes événementiels. A la veille de l’ouverture des ventes, mercredi 29 mai, Sébastien, pilote régional, raconte ce moment à part pour les équipes.
Sébastien, en quoi l’ÏDTROC est-il bénéfique à nos clientes ?
L’ÏDTROC est avant tout révélateur d’un changement profond de consommation. J’en veux pour preuve le succès des plateformes online comme Vinted et des groupes dédiés aux ventes de vêtements de seconde main sur les réseaux sociaux. Ils réunissent parfois jusqu’à 6000 personnes. Tout cela illustre à quel point notre cliente cœur de cible a changé : elle achète raisonnable, raisonné et si possible responsable. Nous sommes en plein dedans avec l’ÏDTROC !
» C’est un vrai service que nous rendons à nos clientes. «
Cela leur facilite la vie, et leur permet de troquer de l’ancien contre du neuf. Bien plus efficace qu’un vide-grenier, et en plus, elles vendent à meilleur prix !
L’ÏDTROC permet de plus de légitimer la qualité produit. C’en est une preuve visible. J’ai en tête un tee-shirt déposé récemment. Porté par 3 enfants, il était encore presque neuf ! Nos clientes s’en rendent compte, déposantes comme acheteuses.
Qu’apporte-t-il à nos équipes ?
L’ÏDTROC est vraiment un moment à part. C’est pour cela d’ailleurs que nous en avons fait une opération événementielle, et non permanente, en magasin. Il permet de créer une relation particulière avec chaque cliente, à qui nous demandons finalement de faire un peu notre métier : en étiquetant produits, en cintrant elle-même quand elle les dépose en magasin, en les mettant en rayon… La seule chose qu’on ne leur fait pas faire, c’est le rangement ! Alors forcément, cela crée des liens de « travailler » côte à côte ! Une discussion s’enclenche autour de l’événement, des enfants. On se souvient des prénoms, on a en tête les produits déposés par chacune et on sait ce qui s’est vendu.
En quoi est-ce différent du Bon Coin ou de Vinted ?
Notre point fort, c’est la relation qui se crée. Pour nos clientes, l’ÏDTROC c’est tout un parcours, avec 2 à 3 contacts minimum avec chacune. Cela débute avec le retrait des contrats, et se poursuit par le temps de partage en magasin que constitue le moment à part des dépôts, puis la récupération de la carte cadeau. C’est ça, notre vraie valeur ajoutée ! On est au-delà de la relation, dans une expérience qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Et cela participe à ce qui est notre seule mission, finalement : être le magasin préféré des parents et des enfants.
Qu’est-ce qui fait la réussite d’un ÏDTROC ?
Prenons l’exemple du magasin OKAIDI de Cherbourg : il a été classé 1er de France dès sa 2ème opération. Pourquoi ? 100% de l’équipe était ambassadrice. Toutes avaient elles-mêmes expérimenté l’ÏDTROC à titre personnel. Elles ont ainsi réalisé à quel point c’est facile et efficace.
Elles ont également partagé largement l’info sur leurs réseaux sociaux et sur les groupes locaux. Et ont embarqué le centre commercial qui a relayé l’opération sur son propre site web. Aujourd’hui, certains vont même plus loin, en mettant à disposition des tables dans les allées pour installer les produits. Celui d’Hérouville a même mis à disposition des hôtesses qui distribuaient nos flyers.
Chaque équipe s’anime aussi sur le taux d’écoulement : sur 100 produits confiés par nos clientes, combien parviendrons-nous à vendre ? C’est le plus important pour garantir une satisfaction client durable.
En quoi est-ce bénéfique à l’activité ?
C’est d’abord un formidable vecteur de trafic dans nos magasins. Une fois les ventes ouvertes, nous les animons comme le reste de l’offre, en proposant des basiques coordonnés aux produits ÏDTROC et en développant les ventes additionnelles d’accessoires, sous-vêtements, chaussures… Lors des achats avec les bons récupérés grâce aux ventes, il y aussi très souvent des ventes complémentaires. Et c’est aussi un excellent levier pour créer des cartes de fidélité, avec des clientes dont l’engagement est particulièrement fort quand elles adhèrent au programme à cette occasion. Et puis ÏDTROC amène vraiment des personnes qui ne rentraient jamais dans nos magasins jusque-là à découvrir nos collections.
Quel est le feed-back pour l’image de nos marques ?
J’en vois au moins 3 :
On nous demande d’ailleurs régulièrement si on peut nous rapporter des produits d’autres marques : ce n’est pas possible pour l’ÏDTROC, mais sans problème pour les LOVE BAG. Nous accompagnons ainsi nos clientes de A à Z au moment de leur tri, en leur offrant aussi la solution pour les textiles qu’elles souhaitent recycler.
» L’ÏDTROC est encore plus efficace que les recommandations sur le Web pour valoriser la qualité de nos produits «
Quel est le lien avec LOVE BAG ?
C’est un moment clé pour en parler. Nous distribuons les sacs LOVE BAG en même temps que les contrats ÏDTROC. Ce qui est chouette, c’est que cela pérennise le geste : ça installe le réflexe de ne plus jeter.
Un conseil pour les équipes magasin qui hésitent encore à se lancer ?
Osez vivre l’ÏDTROC une première fois car l’essayer c’est l’adopter : c’est un tel moment de relation clients que cela permet de surmonter sans problème les sujets d’organisation. Quelle énergie et quelle fierté pour les équipes : ce sont nos plus belles récompenses. Dès que toute l’équipe est convaincue et « monte le son » sur le sujet, ça marche, pour le plus grand bonheur de tous!