Et non : l’élasticité n’est pas que la qualité attendue d’un intemporel des cours de récré 😉 ! C’est même un enjeu majeur de la chaîne de valeurs “flux”. Didier Souflet, Directeur Industrialisation d’ÏDKIDS explique.
“Nous devons relever 2 challenges clés pour réinventer notre métier :
Cela exige de ne plus passer 100% des commandes en entrée de saison. On peut ainsi attendre les résultats de ventes pour ajuster nos achats.
C’est extrêmement difficile à mettre en oeuvre. Cela suppose en effet que tous les acteurs de la chaîne changent ensemble leur façon de travailler et adoptent les mêmes règles, de Roubaix et Paris, jusque dans nos bureaux d’achats en Asie. Nous allons donc procéder progressivement.
« Notre ambition :
produire ce que nous vendons, et pas l’inverse ! »
L’objectif posé pour la collection Printemps – Été 2021 : nous laisser une latitude sur 2 millions de produits, c’est à dire acheter 3 à 4% de quantités en moins en entrée de saison. Cela peut paraître faible, mais nous partons d’un état des lieux à 100%. Ces 3-4% peuvent être générateurs d’un chiffre supplémentaire (si nous pouvons racheter des best) ou non perdu (en stoppant les bad, évitant surstocks, produits bradés…) notable.
Pour ce faire, nous devons activer plusieurs leviers en même temps. Les plus importants :
Les acteurs clés sur ce sujet seront les capacity planners de nos bureaux d’achats, qui travaillent main dans la main avec les sales planners à Roubaix. Et au delà, c’est l’ensemble de la chaîne de valeurs flux qui s’est mise en marche pour relever le challenge de l’ÉLASTICITÉ. »