C’est le beau challenge qu’est parvenue à relever l’équipe locale. Comment ? En étant 100% agile. Timothée, country manager, explique.
Qu’est-ce qui a déclenché ce projet ?
Le marché nord américain traverse, comme partout, un période de transformation complexe. A l’annonce de la fermeture de 400 points de vente d’une enseigne de mode enfantine locale, nous avons tout de suite réagi. Nous avons rencontré le bailleur, Cadillac Fairview, et sommes parvenus rapidement à un deal gagnant / gagnant : en nous engageant à rouvrir très rapidement 6 points de ventes situés dans des centres commerciaux, il nous laissait 1 an pour tester l’appétence de la clientèle locale pour Okaïdi moyennant des conditions de loyer très favorables. Nous avons foncé. Le Comité Expansion a validé le projet mi avril : le 1er juin, nous avons ouvert le premier magasin à Ottawa, la capitale administrative du Canada.
Quelle difficulté avez-vous du surmonter ?
Il a fallu créer un environnement Okaïdi dans une architecture de magasin qui n’est pas la nôtre. Une chance : la surface moyenne des magasins correspondait à notre concept : 120 à 180 mètres carrés. Et mobilier et vitrines, que nous avons aussi récupérés, étaient suffisamment neutres pour nous permettre de déployer notre image.
2 clés : l’anticipation et la répartition des rôles. Nous avons fait un gros travail amont pour anticiper toutes les commandes : produits, fournitures…Nous avons posé un rétro planning général.
Et nous nous sommes réparti les rôles :
Justement, côté RH, comment avez-vous construit 6 nouvelles équipes en si peu de temps ?
6 semaines avant l’ouverture, nous avons recruté les 6 responsables de magasin : présélection au téléphone puis entretien.
Nous avons ensuite lancé avec chaque responsable de magasin un job dating directement sur chaque lieu de vente en l’annonçant sur les vitrines. Résultat : 80 à 150 candidats se sont présentés.
Pour les sélectionner, nous avons procédé en 2 temps :
A l’issue de ces job dating, nous avions 6 équipes de 10 à 12 personnes embauchées, soit un peu plus que nos besoins. C’est leur participation à l’implantation des magasins qui a permis d’affiner par l’expérience la composition des équipes : n’ont souhaité rester que les candidats plutôt polyvalents, une attente forte chez Okaïdi (alors que les postes de conseiller de vente au Canada sont habituellement plus mono-tâches).
C’est leur participation à l’implantation des magasins qui a permis d’affiner par l’expérience la composition des équipes
Quel a été l’impact de ce projet sur les équipes existantes ?
Cela nous a permis de tester leur solidité. En proposant à 6 personnes des équipes « historiques » qui le souhaitaient de piloter les nouvelles implantations, nous avons pu identifier par ce test grandeur nature les plus à l’aise pour ce type de responsabilités. Elles ont par ailleurs assuré la formation des nouveaux arrivant, permettant à Elodie de garantir l’animation du réseau existant et de piloter les 6 ouvertures. Forcément formateur pour tous !
Quelle est la suite du projet ?
Les équipes vont certainement continuer à s’affûter au fil des mois, en se frottant à la marque et à nos exigences. Et nous avons rendez-vous dans un an, notamment avec le bailleur, pour faire le point sur les résultats : nous basculerons alors à notre propre concept les magasins qui auront fait leurs preuves.
Les 6 nouveaux points de ventes Okaïdi Canada : Ottawa, Toronto North York, Markham, Kitchener, Hamilton, London
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