Laetitia, directrice de marché Okaïdi Fille explique comment cette crise, en nous forçant à prendre des risques, nous permet aussi d’accélérer dans la mutation de nos organisations.
Elle explique :
“ La fermeture de tous les magasins Okaïdi, on et offline, nécessite que nous redispatchions nos stocks qui n’auront pas été vendus sur les saisons à venir. Pour cela, nous allons notamment adapter la saisonnalité de nos collections. Nous voulions depuis longtemps faire durer plus longtemps nos thèmes d’été à la rentrée en conservant une offre de manches courtes, robes et bermudas. Et bien nous l’avons prévu à la fois plus massivement et plus rapidement que nous ne l’aurions fait en temps normal : cela nous aurait sans doute pris 2 ou 3 étés, pour minimiser les risques !
Même chose pour nos promotions de mi saisons, les Happy : nous allons les repousser un peu pour coller vraiment au moment de vie de l’enfant et à la saisonnalité de nos produits. Cela aidera aussi nos partenaires de l’hémisphère sud avec une collection plus proche de leurs besoins “climatiques”.
De la même manière, pour éviter les envois en nombre de DHL générés par la validation des collections de plein hiver, nous donnons plus d’autonomie au bureau en Asie. Nous restons à disposition si besoin pour valider par photo. C’est possible car nos modélistes, notamment en Chine, connaissent bien désormais nos standards. Ce sont déjà 5 fois moins de DHL échangés ! Et nous accélérons la généralisation de ce fonctionnement.
Au final, je suis sûre que tout cela va nous faire progresser encore plus vite !”