ACTIVITÉS ET LIEUX MOINS ÉNERGIVORES

Le bilan carbone d’une entreprise mesure les gaz à effet de serre (GES) qu’elle génère dans ses activités. Toutes les activités humaines émettent des gaz à effet de serre : combustion d’énergie fossile (pour le chauffage, le transport, la climatisation…), construction, production, élevage, déforestation… L’unité de mesure et d’expression est la tonne équivalent CO2 (teCo2) Elle regroupe tous les GES.

Le périmètre de mesure (scope) du bilan carbone du Groupe IDKIDS
1/ les GES directement émis par l’entreprise (chauffage, carburant des véhicules),
2/ les GES indirectement émis par l’électricité et le chauffage ou la climatisation des sites (siège, entrepôts, magasins)
3/ Les émissions indirectes amont et aval de l’entreprise (achats et déchets)

Le Groupe IDKIDS a réalisé son bilan carbone en 2018, par marque (Okaïdi, Jacadi, Oxybul) et par activité (Siège, Entrepôt, Magasins et Produits). Voici le focus réalisé sur la marque Okaïdi et ses activités :

• consommations d’énergies, 
• achats de produits et services, 
• fret amont / interne / aval, 
• déplacement des salariés, 
• déchets, 
• climatisation.
  Les chiffres clés :
• 86% de l’impact carbone est composé des achats de l’entreprise, en particulier par les produits majoritairement en coton (pantalons, t-shirt, pull, sweat) qui représentent à eux-seuls 60% du bilan carbone total.
• le transport des marchandises représente 10% du bilan carbone

Que faut-il retenir de ces chiffres ?
Si nous prenons le cas d’un jean : 

• 2/3 à 3/4 de l’impact du produit fini sont liés à sa matière, la principale étant le coton, et plus spécifiquement sa production et sa mise en forme (filage…).

• L’assemblage (couture…) représente 10% des émissions d’une pièce
• Le transport (non aérien) représente 3%.

Plus un produit nécessite de matière (ex : un jean consomme plus de coton qu’un tee-shirt), plus son impact carbone augmente.

Nos 3 engagements pour mesurer et réduire l’impact de nos achats dans les produits que nous proposons :

• Un approvisionnement plus responsable (bio et en coton recyclé). Notre objectif est d’approvisionner toutes nos marques textiles en coton responsable (recyclé, issu de l’agriculture biologique ou BCI) d’ici 2025.
• Un approvisionnement plus transparent : Nous travaillons pour cela avec l’ONG Earthworm.
• L’éco-conception : concevoir des vêtements intemporels et de qualité qui tiennent dans la durée est une façon de diluer leur impact carbone. Ils servent ainsi plus longtemps, à plusieurs enfants, que ce soit par le don ou la revente de seconde main que nous facilitons. Car le plus écologique des produits est celui qu’on réutilise !
• L’affichage de l’impact environnemental textile Nous voulons être plus transparent et informer le consommateur de l’impact du produit qu’il achète afin qu’il puisse choisir en conscience. C’est pourquoi nous avons co-construit un projet de notation des articles que nous vendons sur les critères de pollution de l’eau, de l’air, d’émission de CO2 et d’épuisement des ressources naturelles avec l’ADEME et le ministère de la Transition Écologique et Solidaire depuis 2019.

Il est également important de préciser qu’observer uniquement l’impact carbone de la production de coton est insuffisant au regard des critères RSE. Consommatrice d’eau et de pesticides, la culture du coton doit bien sûr évoluer vers des pratiques plus responsables, telles que l’agriculture biologique comme avec le coton organique (bio) – sans pesticide ni OGM – pour réduire l’impact global de la filière sur l’eau et les sols.  Mais les conditions de production et notamment le respect des personnes qui cultivent le coton dans les pays producteurs est un sujet corrélé important. 

Nos 3 engagements pour limiter l’impact du transport dans les produits que nous proposons : 

• Continuer à réduire la part du transport aérien : nous sommes passés de 11% de transport aérien en 2020 à 8% en 2021. 
• Mieux répartir les entrepôts sur le territoire pour optimiser les flux entre les entrepôts et les magasins. Nous avons pour cela ouvert en février 2018 un entrepôt à Dagneux (Ain). Situé au nord de Lyon, il constitue un point de distribution stratégique pour les magasins Okaïdi du Sud de la France, mais aussi en Italie,  en Espagne et en Suisse.
• Nous nous engageons sur du transport à faible émission de CO2 sur la logistique de la vente en ligne, notamment sur les derniers kilomètres.

En collaboration avec EDF, 500 de nos lieux de vente, entrepôts ou bureaux ont été équipés depuis 2 ans d’un système de monitoring par la data de nos consommations électriques. Le but ? Réduire notre impact environnemental en même temps que le coût de notre consommation énergétique.

Ce chantier, complexe dans sa mise en œuvre, permet aujourd’hui très simplement de détecter les sur-consommations électriques. Aussitôt repérées, celles-ci sont signalées par un e-mail de sensibilisation. Les corrections se font rapidement par l’intervention des équipes sur place, très mobilisées sur ces questions. En complément, des interventions du service travaux sont parfois nécessaires pour un réglage de climatisation ou pour isoler une réserve de magasin, par exemple.
Ce travail d’analyse fine s’accompagne du changement d’éclairage au profit de LED (ce qu’on appelle le “relamping”) et d’installation systématique de minuteries dans les réserves des nouveaux magasins, et en remplacement au fil du temps dans les anciens.

En 2 ans, plus de 5 GWh/an ont été économisés grâce à ces mesures correctives, passant d’une consommation Groupe globale de plus 25GWh/ an en 2017 à moins de 20GWh/an en 2019 !

Quelle suite ? Les alertes seront prochainement automatisées, ce qui permettra à l’équipe projet de se concentrer sur les actions correctives pour aider localement les équipes.