Yannick, Country manager Japon pour ÏDKIDS et Jacadi dresse un état des lieux concernant nos marques dans la zone Asie du nord.
Quelle est la situation au Japon ?
Par sa proximité avec la Chine, le pays a été vite concerné par le Covid 19. Jusqu’à mi mars, il a plutôt bien résisté. Des réflexes comme le port du masque, répandu au Japon à titre personnel, mais qui n’existaient pas en magasin, ont été vite adoptés. Depuis la semaine du 13 avril, la situation ayant empiré, le gouvernement a instauré un état d’urgence incitatif, moins strict qu’en France. Tous les malls et department store sont fermés depuis, donc nos corners et magasins Okaïdi comme Jacadi.
Comment vont nos équipes ?
Les équipes Okaïdi vont bien et ne sont pas, ni elles, ni leurs proches, à notre connaissance, touchées par la maladie. Elles sont plutôt pressées de reprendre. On se tient au courant au jour le jour de ce qui se passe. Globalement, le moral est bon.
Concernant nos partenaires, comment vont-ils ?
Le sujet, pour compenser la fermeture du commerce en physique, c’est de travailler au développement du Web : notre partenaire pour Jacadi s’est mis en mouvement rapidement et récemment pour pouvoir ouvrir prochainement au Japon.
Travaille-t-on pour d’autres pays à l’ouverture de nouveaux sites Web Jacadi ?
Oui, pour Singapour : là aussi, le pays a dû fermer. Notre partenaire travaillait depuis janvier sur le projet d’un site Web. Elle a accéléré et le site vient d’ouvrir.
Le site https://jacadi.sg/ vient d’ouvrir !
Qu’en est-il des autres pays ?
Taïwan est notre plus vieux partenaire : 6 magasins Jacadi y sont encore ouverts. C’est probablement le pays qui a le mieux résisté dans la région. La performance est en baisse mais relativement correcte par rapport à l’environnement.
La Corée et Hong Kong sont dans une situation similaire : notre mission aujourd’hui est d’y trouver de nouveaux partenaires. Pour Hong Kong, normalement, c’est fait. Pour la Corée, on a des pistes sérieuses. Mais ils ne sont pas aujourd’hui pressés d’ouvrir, on le comprend. Car même si le commerce peut se faire, les tendances négatives en termes de chiffres ne motivent pas pour l’instant …
Un mot pour conclure ?
On est tous pressés de sortir de sortir de cette situation ! On s’y prépare ici, comme dans tous les pays : les équipes sont au taquet pour repartir dès que possible. Avec une conscience forte : les clients ne reviendront pas en masse, mais le peu qui reviendra, nous serons prêts pour les accueillir au mieux. Et nous préparons d’autres manière de faire du commerce avec eux !